Lorsque, le 26 février, le livre de Pierre Péan et de Philippe Cohen est sorti, je me suis précipité chez mon libraire. Trop tard! Les quelques exemplaires dont il disposait avaient déjà été enlevés. C’est le lendemain seulement que j’ai pu être servi. Le libraire s’était levé aux aurores pour faire lui-même son réassortiment. Il ne put en mettre en vente que 30 exemplaires: tous épuisés le soir même. « Si j’en avais pris 50 (mais nous ne pouvions pas, nous étions contingentés), ç’aurait été pareil. Je les aurais vendus dans la journée», m’a-t-il dit.