Cet article propose une réflexion sur la transmission du savoir dans le . Dans ce culte afro‐cubain, la concurrence, colorant les relations entre coreligionnaires, place toute information sous le sceau du secret. Cette concurrence se distille au sein d'un même groupe initiatique, de sorte qu'il est illusoire pour un initié d'espérer recevoir une instruction religieuse complète auprès de ses initiateurs. Dans une approche pragmatique, l'objectif ici est de révéler la mécanique de la transmission entre initiés et d'examiner quel type de relation est instaurée par les modalités particulières de cession des savoirs dans le .