Browse

You are looking at 101 - 110 of 450 items for :

  • French Studies x
  • Refine by Access: All content x
  • Refine by Content Type: All x
Clear All Modify Search
Restricted access

Cruel Atheism

Alexis Chabot

Translator : Ârash Aminian Tabrizi

Abstract

Atheism is at the heart of Sartre’s philosophy but also of his reflections on writing and the choice of the imaginary. Nonetheless, atheism for him is not a matter of an acquired and self-assured spiritual option. It is a struggle against the temptation of faith, a struggle which is nothing else than the aspiration to Being, to a justified existence, to the surpassing of contingency. This is why Sartre can qualify atheism as ‘cruel’. To be victorious against the illusions of necessity, against the confusion of literature and religion, atheism is a never-ending process of liquidation of the very idea of ‘Salvation’.

Restricted access

Des situations-limites au dépassement de la situation

Phénoménologie d’un concept sartrien

Grégory Cormann and Jérôme Englebert

Résumé

Dans cet article, nous explorons le concept de situation, en-deçà et au-delà de sa thématisation par Sartre, à partir de L’Imaginaire, dans les Carnets de la drôle de guerre puis dans L’Être et le Néant. Notre approche se fonde sur un double mouvement : d’une part, une archéologie du concept de situation dans le contexte de la première percée de la phénoménologie en France dans les années 1930 ; d’autre part, une attention à son possible dépassement deux décennies plus tard. Dans une relation serrée avec les développements de la psychopathologie de son temps, il s’agit d’abord de situer la prétention de l’Esquisse d’une théorie des émotions à poser les bases d’une phénoménologie de « l’homme en situation », ensuite d’éclairer la reprise critique du concept dans Questions de méthode, dans l’exposition de la méthode progressive-régressive. En somme, il s’agit de montrer comment s’élabore progressivement chez Sartre une « herméneutique de l’existence » qui fait droit à la liberté, puis se donne les moyens d’en suivre l’action effective dans le monde.

Free access

Editors’ Introduction

Edited by Ârash Aminian Tabrizi, Kate Kirkpatrick, and Marieke Mueller

Restricted access

Le sursis

petite critique de la raison journalistique

Jean-François Louette

Résumé

Au terme d’une période, l’entre-deux-guerres, marquée par le rapprochement entre le roman et le journalisme, Sartre propose dans Le sursis à la fois une représentation de la presse durant la semaine de Munich, l’adaptation de certaines techniques du reportage, et une vive critique de la raison journalistique, pendant romanesque et moins optimiste à l’Introduction de Nizan à sa Chronique de septembre. L’incapacité du journalisme à rendre compte, exactement et de façon synchrone, du présent, ménage toute sa place au roman de l’historicité – à condition que le romancier sache se faire quelque peu sorcier et poète.

Restricted access

The Punctum and the Past

Sartre and Barthes on Memory and Fascination

Patrick Eldridge

Abstract

This article extrapolates a theory of memory as an intentional consciousness from Sartre’s early, scattered references to memory. There are three key questions: How does Sartre conceive of memory’s intentional structure? Its temporal structure? And how does memory display both continuity and discontinuity in the stream of consciousness? Starting from the Sartrean insight that memory is a ‘double consciousness’ the article offers an analysis of how memory helps to constitute a temporally complex mode of being-in-the-world. Aside from memory’s usefulness in this regard, memory also has the power to disturb consciousness and disrupt its projects. Roland Barthes’s concept of the punctum – which is connected to analyses of mourning – helps to clarify this. A synoptic analysis of Sartre and Barthes allows for a phenomenological description of how consciousness can be stuck in the past, confronted by something that was, and which holds the mind captive.

Restricted access

Sartre and the Death of God

John H. Gillespie

Abstract

This article examines the main references to the Death of God in Sartre’s work (in ‘Un nouveau mystique’, Cahiers pour une morale, Le Diable et le bon Dieu, and Mallarmé : la lucidité et sa face d’ombre), and examines how his use of the term reveals his understanding of the development and progress of atheism in the modern world, contextualises his belief in the purity and correctness of his own version of atheism, and illustrates the persistence of his focus on God in his writing.

Restricted access

Théorie et pratique du dialogue romanesque chez Jean-Paul Sartre

Esther Demoulin

Résumé

« On parle dans sa propre langue, on écrit dans une langue étrangère », nous dit Sartre dans Les Mots. Quelle langue Sartre a-til dès lors utilisée dans ses romans pour écrire la parole ? Pensé comme une véritable composante romanesque de la liberté, le dialogue selon Sartre répond à trois grands préceptes. En premier lieu, pour ne pas imposer au lecteur un narrateur tout-puissant et pour faire coïncider le temps du personnage avec celui du lecteur (c’est le fameux « isochronisme » genettien), Sartre refuse de condenser les propos de ses personnages. En découle une scrupuleuse utilisation du discours direct qui distingue le dialogue sartrien de celui de ses contemporains. En outre, sous l’influence de Dostoïevski, Sartre incite à recourir aux tâtonnements et au superflu de la langue parlée, et non à la vitesse et à la clarté de la langue théâtrale qui impliqueraient une irréaliste conscience du personnage à lui-même. Enfin, Sartre accorde que le dialogue puisse être « pâteux », c’est-à-dire qu’il ne fasse pas avancer à tout prix l’action du roman. Cet article entend présenter la poétique sartrienne du dialogue avant d’en interroger, à partir de l’ensemble du corpus romanesque de Sartre, les implications narratologiques et stylistiques.

Restricted access

‘This Is a Farce’

Sartrean Ethics in History, 1938–1948 – From Kantian Universalism to Derision

Juliette Simont

Translator : Ârash Aminian Tabrizi

Abstract

In his quest for an ethics, Sartre went from a universalism of a Kantian type (L’Existentianlisme est un humanisme) to inscribing ethical action in History, that is, in a dialectics of ends and means (Cahiers pour une morale). This dialectics, here studied in the period between 1938 and 1948, also constitutes the subtext of a number of his literary and dramatic works, where it recurs more insistently than in its philosophical developments: Sartre’s first intuition, contingency.

Free access

Editors’ note

This is a special issue of Sartre Studies International based on the Diverse Lineages of Existentialism conference held in St. Louis from June 19 to 21, 2014.

Restricted access

Is Violence Necessarily in Bad Faith?; Liberatory Violence, Bad Faith, and Moral Justification: A Reply

Matthew C. Eshleman and Ronald E. Santoni

Can violence ever be justified or is violence necessarily oppressive? Is self-defensive counter-violence or “revolutionary violence” aimed at human liberation, which Sartre defended, necessarily in bad faith? These questions form the crux of the debate between Matt Eshleman and Ronald Santoni. Is violence by nature Manichean, making the Other into an “object” and evil antagonist, and thus dehumanizing and oppressing the Other? Or can violence be liberatory when it is directed at oppressors? Both authors—but especially Eshleman, and Santoni reluctantly—agree that some forms of violence (such as self-defense) do not involve bad faith, but disagree about whether or when revolutionary violence can be justified.