*Full article is in Spanish
English abstract:
This article revisits conflicts and the evolution of relationships between Turkey, Syria and Iraq, integrating the role of the Kurds in conflict over water resources, and addresses the causal role water played in the establishment of hydro-hegemonies amongst these riparian countries. The argument developed in this article is that water by itself, even though it is an ingredient of conflict and war, is not the only objective of water rivalries (or processes of cooperation) between co-riparian countries. More often, hydro-hegemonic relations form around this vital resource. Water is not the only cause of hydro-conflicts and even though it is part of basin conflicts, it contributes to a complex system of power relations between States and other actors involved in affairs that affect it.
Spanish abstract:
Tomando como referencia el conflicto entre Turquía, Siria e Iraq e integrando el papel de los kurdos en los conflictos por el agua, el objetivo principal de este artículo es determinar ¿qué indica la evolución de las relaciones entre Turquía, Siria e Iraq y los kurdos en cuanto al papel del agua como causal de conflicto en el establecimiento de hidrohegemonías entre países ribereños? Principalmente se encuentra que el agua per se, pese a ser ingrediente de conflictos y guerras, no es siempre el único objetivo de la rivalidad entre estados corribereños en torno del agua (como no lo es tampoco en los procesos de cooperación). Lo que sí ocurre con mayor frecuencia es el establecimiento de relaciones hegemónicas en torno del líquido vital. Es decir, el agua no es la única causa de los conflictos hídricos y, aunque es parte de los conflictos en las cuencas, entra a formar parte de un sistema complejo de relaciones de poder entre los Estados y otros actores involucrados en los asuntos que las afectan.
French abstract
Cet article fait le point sur le conflit entre la Turquie, la Syrie et l'Irak, en intégrant le rôle des Kurdes dans les conflits pour l'eau, et tente de répondre à la question : qu'indique l'évolution des relations entre la Turquie, la Syrie et l'Irak relativement au rôle de l'eau comme causalité de conflit dans l'établissement d'hydrohégémonies entre pays riverains ? L'argument développé est que l'eau en soi, même si elle est ingrédient de conflits et de guerres, n'est pas toujours l'unique objet de la rivalité entre États riverains en matière d'eau (comme elle ne l'est pas non plus dans les processus de coopération). Ce qui se produit plus fréquemment est l'établissement de relations hégémoniques autour du liquide vital. L'eau n'est pas l'unique cause des conflits hydriques et, même si elle fait partie des conflits dans les bassins, elle participe d'un système complexe de relations de pouvoir entre les États et d'autres acteurs impliqués dans les sujets qui les affectent.